Santé

Tout ce qui touche les mutuelles, l'assurance santé, et la question de savoir où on se situe entre la vie et la mort.

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9. octobre 2021

Pourquoi le vaccin n'est-il pas obligatoire ?

Après tout, si ce vaccin est bien destiné à sauver le monde, compte tenu qu'il existe déjà 11 vaccins obligatoires à la naissance, on n'était peut-être pas à un vaccin près ?

Ce vaccin effraie certaines personnes car il serait arrivé trop rapidement, une nouvelle technologie de l'ARN messager, ou tout simplement des doutes sur les vaccins depuis qu'il devient impossible de croire des arguments scientifiques sitôt qu'ils sont publiés dans la presse.

La raison est très simple et très importante à la fois. Les vaccins contre le COVID-19 que l'on connaît sont en « phase III ». C'est à dire qu'il sont encore en phase de test. Cette phase représente un essai à grande échelle sur les humains volontaires, avant d'arriver en phase IV, avec une autorisation de mise sur le marché.

Cela veut dire que ces vaccins ne sont pas encore validés comme sûrs. Cela ne veut pas dire qu'ils sont dangereux, mais simplement qu'on n'a pas le recul nécessaire, qu'on ne l'a pas encore testé suffisamment pour être certain qu'il donne le résultat qu'on en attend.

En France, outre le fait que le code de déontologie interdit à un médecin de pratiquer des soins à un patient qui n'en veut pas, nous avons signé la charte universelle des droits de l'homme à l'ONU spécifiant de nombreuses choses, notamment le fait qu'on ne pouvait tester un traitement en cours d'expérimentation sur une personne sans son accord explicite.

« la Cour européenne des droits de l’homme a eu l’occasion de juger en 2002 que l’imposition d’un traitement sans le consentement du patient est « une atteinte à l’intégrité physique de l’intéressé » et que « les vaccinations obligatoires en tant que traitements médicaux non volontaires constituent une ingérence dans le droit au respect de la vie privée » » (source)

Ce texte écrit en 1950, et découlant de la charte universelle des droits de l'homme (1948) écrit après la guerre, fait naturellement écho aux horreurs découvertes dans les camps de concentration, où les déportés avaient à subir des maltraitances au nom d'une curiosité scientifique toute particulière.

Si Macron voulait revenir là-dessus, franchement, il aurait du mal à s'en sortir. Alors comme il veut vacciner tout le monde, même les enfants de moins de 12 ans, et que la CEDH le regarde, il se contente de mesures de rétorsions pour inciter les Français, l'arme sur la tempe, à accepter ce vaccin.

Le vaccin n'est pas obligatoire, car on a la liberté de perdre son salaire, parfois son emploi et l'accès à la culture ou aux équipements sportifs si on souhaite éviter ce traitement en cours de validation. Au moins, avec le masque, on n'avait pas ces problèmes.

Ne trouvez-vous pas ce procédé tyranique ?

Pour le moment, on a encore la possibilité de participer à des activités politique ou syndicales ailleurs qu'au boulot. Pourvu que ça dure jusqu'à l'élection présidentielle...

25. juillet 2021

Quelle utilité pour un pass sanitaire ?

L'idée du gouvernement a été d'obliger les français à montrer patte blanche pour conserver leurs droits constitutionnels.

Le pass sanitaire consiste à se justifier en tout lieu et à tous moments sur leur vaccination (je passe sur l'option de test sanitaire, car elle coûtera 80€ et n'est valable que 2 jours, donc pas crédible).

Cela veut donc dire (entre autres) que :
– Votre identité devra être vérifiée par tout le monde pour authentifier le pass que vous présentez (je crois que le gouvernement à cependant reculé sur ce point non applicable).
– Votre employeur aura à connaître des données de santé vous concernant et pourra même vous licencier sur cette information. Votre corps appartient donc maintenant à l'employeur. Il faudra vérifier l'aspect légal d'une telle entreprise.
– Votre droit constitutionnel d'aller et venir sans être inquiété est conditionné par l'obtention d'un document (le pass sanitaire). Grande nouveauté.

Je ne vais même pas m'étendre sur ces aspects pourtant vitaux à un état de droit. Je veux surtout mettre en perspective le danger sanitaire que représente une telle mesure.

D'une part les personnes vaccinées imaginent à tord être protégées du virus et ne plus être contagieuses. C'est effectivement ce qu'on attend d'un vaccin en général, mais ce vaccin n'a pas une telle propriété. Il a une efficacité de 76 à 95%, qui descend à 60 à 88% avec le « variant delta », hautement contagieux et qui nous vient d'Inde. D'autre part, il n'empêche pas d'être contagieux.

Chacun d'entre nous est donc mieux protégé d'une contamination si son entourage porte un masque que s'il est lui-même vacciné (efficacité de 92% ou de 99% avec un FFP2 ou un FFP3).

La décision du gouvernement consiste donc à retirer une protection efficace (le masque) pour en mettre une autre qu'on sait déjà moins efficace (le vaccin) créant aussi des problèmes liés à la vie privée et la liberté d'aller et venir (avec le pass sanitaire).

Rappelons aussi que la balance bénéfice-risque des vaccin est défavorable aux mineurs (pas le masque).

Je n'ai rien contre me faire vacciner, tant qu'on ne me demande pas de m'inscrire sur Doctolib ou de présenter un pass sanitaire à cause de ça. Mais ce n'est pas une raison pour supprimer le seul machin qui marche un peu : le masque. Masque qui reste efficace avec les autres variants, même ceux qu'on ne connaît pas encore.

La solution intelligente serait d'instruire les gens, les inciter à se faire vacciner et maintenir l'utilisation des masques, seuls garants de nos libertés.

La contamination est déjà sévèrement repartie à la hausse, espérons que les malades seront moins durement atteints cette fois-ci. Car la rentrée sera à nouveau très difficile...

27. avril 2021

COVID-19 : Il foire vraiment tout

Ça a commencé voilà 1 an, un peu plus, alors qu'Agnès Buzyn le prévenait qu'une pandémie était à l'œuvre et allait ravager le monde. Macron a attendu, envoyé ce qui nous restait de masques en Chine, laissé filer les élections municipales avant de confiner le pays en urgence, probablement trop tard pour éviter 30 000 morts.

Ce confinement tardif est pourtant la seule chose qu'il ait « réussi ». Parce qu'il s'agissait d'un vrai confinement. Le nombre de morts quotidien (la seule boussole qu'on avait) a été divisé par 50.

Rappelons quand même qu'à cette époque, il était question de masques inutiles voire dangereux, alors qu'on n'en avait pas et qu'on se faisait piquer par les américains ceux qu'on achetait. Aucun tests non plus, ou pas assez pour tester la population. À cette époque, déjà, on supprimait des lits d'hôpitaux, parce que c'était plus rentable. L'époque où les chirurgiens manquaient de surblouse et s'équipaient de sacs poubelle. L'époque où les parisiens fuyaient leur ville pour contaminer les campagnes.

La fin du confinement aura quand même été marquée par la réouverture des écoles pour seulement 2 semaines, histoire de bien brasser la population avant les vacances, de bien préparer les 2nd pic épidémique de la rentrée.

Rentrée scolaire comme si de rien n'était, avec pourtant un remontée des cas de contaminations dès le mois de juillet : de 1000 fin juillet à 5000 fin août, pour arriver après le brassage de la rentrée dans les transports en commun à 11 000 fin septembre et 40 000 fin octobre. Pas de problème, cette fois on a des masques, même si certains sont toxiques (on ne les fabrique toujours pas en France). Aussi l'arrivée notable de l'application Stop Covid, liberticide et ne résolvant en rien le problème.

Là, reconfinement, mais pas pareil. Un confinement presque inutile. D'ailleurs, il semblerait que le pic épidémique retombe avant que l'effet du confinement n'ait pu se faire sentir. Confinement qui ne confine d'ailleurs pas grand chose à part les vieux, puisque tout le monde travaille : chez son patron, à l'école, partout. On se frotte sur les barres du métro, protégés d'un masque en peau de slip, et on rentre juste après le boulot, car un couvre-feu est instauré à 18h : même sous Vichy on n'avait pas ça. À croire que le gouvernement n'aime pas les amis, pourtant bien moins dangereux que des collègues qu'on connaît finalement assez peu. Il en profite aussi pour fermer les trop grands magasins (et tous les petits aussi).

Finalement, on arrive enfin à acheter des vaccins qui ne seront pas livrés en quantité et le gouvernement mise tout dessus. TOUT ! Alors qu'on ne sait même pas si ce vaccin est capable d'éviter une propagation du virus. En vaccinant pendant le pic épidémique, au meilleur moment pour que le virus s'adapte et résiste.

Bilan de la catastrophe : le nombre de morts n'a même pas baissé de moitié : de 400 à 250 par jour. Remontée de l'épidémie chez les jeunes. Seulement 12% de la population vaccinée après le pic. Et des problème de santé mentale dans toute la population avec une épidémie de dépressions, des soins retardés, des français qui ne font plus de sport, et toujours la même surdité des dirigeants aux avis externes : scientifiques, médecins, enseignants, étudiants, manifestants, maires...

Enfin, on est remonté à près de 40 000 nouveaux cas par jours. Sans surprise. L'Allemagne et l'Espagne interdisent l'entrée sur leur sol aux Français 2 semaines avant que Macron ne décide seulement quelque chose. À croire qu'il a enfin trouvé comment financer les retraites : en réduisant le nombre de retraités pardi !

Le 3ème confinement ressemble vaguement au second. Moins contraignant que le couvre-feu, permettant aux gens de se contaminer au travail. Il ne servira à rien, ou presque. On peut déjà se préparer au 4ème confinement. Seule l'efficacité du vaccin peut nous l'éviter. Mais à ce train-là, on sera tous vaccinés à la fin de l'été 2022...

Il est bon de rappeler que rien de tout cela ne s'est fait démocratiquement. Macron décide seul, partant d'un état d'urgence sanitaire entretenu depuis plus d'un an, lui permettant de s'affranchir de l'Assemblée Nationale. Où est l'urgence ? Ça fait 1 an que ça dure au point qu'on occupe l'assemblée nationale avec (encore) ce foutu voile religieux ! Une étude vient de sortir pour expliquer qu'on aurait pu diviser nos morts par 42 avec une stratégie de vrai confinement. On aurait au passage épargné le PIB, les libertés individuelles et l'incertitude des Français.

Pire : pour protéger ses ministres de décisions hasardeuses, il les cache dans un conseil de défense, détourné de sa fonction, pour mettre les délibérations sous le sceau du secret défense. Hop, immunité pour tout le monde.

Il savent déjà qu'il ne pourront pas assumer. La preuve qu'ils nous préparent un sale coup.

6. décembre 2020

COVID-19 : Qui le vaccin sauvera-t-il ?

Ce vaccin dont je vous parlais dans mon dernier billet sauvera-t-il le monde ? Car il n'est pas comme tous les autres.

Les seules certitudes que l'on a, c'est qu'il n'est pas conçu pour éviter la pandémie. Il évitera juste les symptômes. C'est bien, mais c'est un autre problème.

Le principe d'un vaccin est d'apprendre au système immunitaire à détecter un virus pour le tuer. Il est opérationnel rapidement et empêche la maladie de se développer, il permet alors à chaque personne vaccinée de ne pas propager le virus.

Mais ce nouveau vaccin ne fait pas ça, non. Il limite les symptômes, mais il ne permet pas d'empêcher la contagion : les personnes vaccinées continueront de contaminer les autres personnes (sauf bonne surprise, mais l'idée n'est pas là). La vaccination d'une personne ne pourra donc pas sauver les personnes qui ne peuvent pas être vaccinées (allergies connues ou autres). Elle protègera uniquement la personne vaccinée.

Le virus pourra continuer sa vie d'une personne à l'autre, muter au besoin, et devenir résistant au vaccin.

Alors quel est l'intérêt d'un tel vaccin ? Limiter les arrivées aux urgences et ne pas avoir à ajouter de lits aux hôpitaux, ne pas leur donner d'argent, et continuer à les détruire comme c'est déjà programmé.

Je ne dirai jamais à quelqu'un de ne pas se faire vacciner. Notamment, je pense que ce vaccin peut éviter des séquelles graves. Mais il ne faut pas oublier que l'objectif de ce vaccin n'est pas de sauver le monde, non. Son objectif est de réduire encore un peu le service public de santé.

L'intérêt de ce vaccin est individuel car il protège les vaccinés au lieu de protéger leur entourage. L'idée de le rendre obligatoire est donc uniquement, définitivement, inlassablement, de sauver les riches de l'impôt. De continuer à dépouiller le service public en rendant toujours plus responsables les malades.

Ça devient navrant.

4. décembre 2020

COVID-19 : Le vaccin obligatoire

La France est, paraît-il, le pays le plus « anti-vaccin » de tous les pays. Ce serait une mode un peu bobo, sans doute, la quête du naturel.

Je ne suis pas « antivac ». Je sais l'utilité que peut avoir un vaccin, je sais qu'on a réglé des pandémies avec ça et j'ai à l'esprit son principe de fonctionnement. Pour autant, je suis effaré à l'idée que le nouveau vaccin pour le COVID-19 puisse devenir obligatoire.

Si le gouvernement veut le rendre obligatoire, c'est parce qu'il a bien compris que les Français n'avaient pas confiance dans ce vaccin. C'est normal. On n'est pas habitués à des vaccins réalisés aussi vite, avec aussi peu de recul. On ne sait pas si un effet secondaire n'apparaîtra pas au bout de plusieurs années, sur un vaccin testé pendant royalement 6 mois. Mais admettons que ce soit la seule façon de sauver le monde. Pourquoi se méfier ?

N'oublions pas non plus que le gouvernement nous a menti et nous ment encore. Il nous ment sur tous les sujets, lors des promesses de campagne (1, 2, 3, 4), des discours présidentiels, et maintenant sur la crise de COVID-19 : sur la contagion de la maladie à la veille des municipales, sur l'utilité des masques, sur son soutien à l'hôpital public, au personnel soignant. Et quand il prend des décisions, elles sont débiles, inadéquates, injustes, anticonstitutionnelles. Alors, même là, on ne peut pas croire ce qu'il dit.

Quand Macron prétend nous sauver avec un vaccin, on ne le croit pas. Pas besoin d'être antivaccin pour se méfier. Quoi que Macron nous promette, notre survie nous impose de croire le contraire, de savoir qu'il ment ou qu'il essaie de nous charmer pour nous poignarder dans le dos.

Comprenez-vous pourquoi ils veulent rendre ce vaccin obligatoire ? Simplement parce que Jupiter a perdu toute autorité ? Toute l'égitimité ?

Le pire serait que ce vaccin soit réellement efficace, car alors, l'existence même de Macron en menacerait la diffusion.

6. novembre 2020

COVID-19 : Les camps de travail

Je suis un messie ! Le Covid-19 est de retour et je l'avais annoncé. C'est incroyable ! Même Macron ne le savait pas si on en croit son dernier discours.

On n'en croit rien ? Vous avez raison. Je ne suis pas un messie, et Macron savait voilà bien longtemps qu'une seconde vague arriverait. Tout le monde le savait. On parle d'ailleurs déjà de la 3ème vague...

En cachette, je pariais que notre cher président ferait tout pour éviter un reconfinement. Et je me suis un peu trompé. Un peu seulement. Parce qu'il a tenté toutes les solutions pour éviter ce confinement : couvre-feu d'abord, confinements partiels, masque obligatoire partout (les mêmes qu'on a envoyés en Chine et qui étaient interdits à la vente pour cause de pénurie).

Même le dieu Jupiter n'a pas pu éviter ce confinement, mais juré, cela n'affectera pas le PIB cette fois-ci !

Alors il nous annonce gentilment qu'on aura un confinement aménagé. On comprend bien sûr que ce sera moins rude qu'au printemps. La belle affaire ! Cette fois-ci, on travaillera, on rentrera chez soi, et on n'aura le droit de voir personne. Ni amis, ni famille, pourtant moins dangereux que les inconnus qu'on croise au travail ! Moins dangereux parce qu'ils participent généralement à un brassage moins large de la population, des gens plus proches géographiqement.

Par contre, le travail est déclaré être le 2ème cluster de contamination. C'est un endroit souvent clos où on rencontre plein de monde, des inconnus, qui viennent souvent de loin, et que l'on côtoie 35h par semaine.

On passe donc de la prison aux travaux forcés. C'est un aménagement de peine selon la définition de Macron.

Pour laisser les gens travailler, naturellement on ouvre les écoles, 1er cluster. Pas que je préconise de les fermer, mais j'ai pour ma part une autre intention en le pensant. L'intention de Macron n'a sans doute pas permis de mettre 1 centime dans des aménagements évidents qui pourraient sauver des vies. Pas plus là que dans les hôpitaux d'ailleurs.

J'applaudirais bien Macron tous les soirs à 20h, moi. Ou sinon, je pisserai peut-être du balcon, en hommage au grand homme, et aussi pour avoir l'impression que chez moi c'est un peu plus grand, pour pousser les murs de ma prison.

 

16. septembre 2020

Doctolib

Depuis quelques années déjà, le secrétariat de mon médecin généraliste n'est ouvert que le matin. En prenant rendez-vous la secrétaire me demande mon numéro de portable, chose nouvelle, je reçois alors un SMS de confirmation... j'ai l'impression d'avoir pris rendez-vous avec un robot. En fait, je suis entré sans le savoir dans l'univers de Doctolib.

« Le recueil de vos Données Personnelles a pour base légale :
   votre acceptation des Conditions Générales et Particulières d’Utilisation (CGU et CPU) et la présente politique et son complément; » (source Doctolib)

Sans mon autorisation, le secrétariat de mon toubib a entré des données personnelles dans un service tiers, sans m'en informer, me laissant encore moins l'occasion de me renseigner sur le service et les conditions générales. D'ailleurs, quelles conditions générales ? Celles de mon toubib ou les miennes ?

Doctolib est une startup franco-allemande financée par des actionnaires dont une société de capital-risque(1). L'entreprise montre patte blanche sur tout ce qui est sécurité des données et confidentialité. En apparence... car si elle a racheté le concurrent « mon docteur », elle pourra se faire acheter à son tour par un américain. Les utilisateurs de mondocteur.com étaient-ils d'accord pour transférer leurs données personnelles chez doctolib ?

Je n'ai aucune raison de faire confiance à cette entreprise cotée en bourse et qui stocke des données de santé de ses patients (au minimum, les dates de rendez-vous, croisées avec les spécialités des médecins et leur région géographique, ainsi que mon e-mail et mon numéro de téléphone qu'il m'est impossible d'effacer de mon profil, même mon toubib ne peut pas).

D'ailleurs, si cela vous inquiète, sachez que même en effaçant votre profil, vous ne supprimerez pas vos données : car votre médecin en a besoin pour l'historique de vos visites ! Il faudra donc attendre d'être mort à en croire les conditions générales d'utilisation.

D'autre part, ces conditions générales assument clairement que les données personnelles peuvent être « traitées par des sous-traitants », certaines données pouvant partir à l'étranger. Votre consentement est (pour le moment) demandé pour la prospection commerciale (gentil de leur part). Par contre, la récupération de données par les boutons Facebook & Twitter est automatique.

À aucun moment on ne vous laisse le choix.

Alors quand je vois qu'ils ont élargi leurs services aux consultations en ligne, je me dis que là, ils savent beaucoup de choses sur nous.

Ne me dites pas que je vois le mal partout, le gouvernement vient justement de voter une loi obligeant les hôpitaux à transmettre les données santé de ses patients à Microsoft... Doctolib est presque un détail.

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(1) Les bureaux de cette entreprise viennent des États Unis, de Grande Bretagne, de Chine et d'Inde. Ils ont notamment investi dans Facebook.

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