Pourquoi le vaccin n'est-il pas obligatoire ?

Après tout, si ce vaccin est bien destiné à sauver le monde, compte tenu qu'il existe déjà 11 vaccins obligatoires à la naissance, on n'était peut-être pas à un vaccin près ?

Ce vaccin effraie certaines personnes car il serait arrivé trop rapidement, une nouvelle technologie de l'ARN messager, ou tout simplement des doutes sur les vaccins depuis qu'il devient impossible de croire des arguments scientifiques sitôt qu'ils sont publiés dans la presse.

La raison est très simple et très importante à la fois. Les vaccins contre le COVID-19 que l'on connaît sont en « phase III ». C'est à dire qu'il sont encore en phase de test. Cette phase représente un essai à grande échelle sur les humains volontaires, avant d'arriver en phase IV, avec une autorisation de mise sur le marché.

Cela veut dire que ces vaccins ne sont pas encore validés comme sûrs. Cela ne veut pas dire qu'ils sont dangereux, mais simplement qu'on n'a pas le recul nécessaire, qu'on ne l'a pas encore testé suffisamment pour être certain qu'il donne le résultat qu'on en attend.

En France, outre le fait que le code de déontologie interdit à un médecin de pratiquer des soins à un patient qui n'en veut pas, nous avons signé la charte universelle des droits de l'homme à l'ONU spécifiant de nombreuses choses, notamment le fait qu'on ne pouvait tester un traitement en cours d'expérimentation sur une personne sans son accord explicite.

« la Cour européenne des droits de l’homme a eu l’occasion de juger en 2002 que l’imposition d’un traitement sans le consentement du patient est « une atteinte à l’intégrité physique de l’intéressé » et que « les vaccinations obligatoires en tant que traitements médicaux non volontaires constituent une ingérence dans le droit au respect de la vie privée » » (source)

Ce texte écrit en 1950, et découlant de la charte universelle des droits de l'homme (1948) écrit après la guerre, fait naturellement écho aux horreurs découvertes dans les camps de concentration, où les déportés avaient à subir des maltraitances au nom d'une curiosité scientifique toute particulière.

Si Macron voulait revenir là-dessus, franchement, il aurait du mal à s'en sortir. Alors comme il veut vacciner tout le monde, même les enfants de moins de 12 ans, et que la CEDH le regarde, il se contente de mesures de rétorsions pour inciter les Français, l'arme sur la tempe, à accepter ce vaccin.

Le vaccin n'est pas obligatoire, car on a la liberté de perdre son salaire, parfois son emploi et l'accès à la culture ou aux équipements sportifs si on souhaite éviter ce traitement en cours de validation. Au moins, avec le masque, on n'avait pas ces problèmes.

Ne trouvez-vous pas ce procédé tyranique ?

Pour le moment, on a encore la possibilité de participer à des activités politique ou syndicales ailleurs qu'au boulot. Pourvu que ça dure jusqu'à l'élection présidentielle...

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