5 euros pour sauver les riches

Alors que les pays riches exportent leurs maladies aux pays pauvres (diabète, obésité, cancers, maladies broncopulmonaires ou cardiovasculaires...), une autre maladie progresse de façon inquiétante sans que l'on souhaite y trouver de remède. Dans les pays riches, cette maladie qui arrive comme une lame de fond est la pauvreté.

Il ne viendrait à l'idée de personne de soigner un diabétique en lui faisant manger du sucre. On ne soigne pas un obèse avec un régime gras ou une bronchiopathie avec un paquet de clopes. Cela ne viendrait à l'idée de personne, non.

Il ne viendrait non plus à personne l'idée d'appauvrir encore un peu cette frange de la population la plus pauvre pour sauver l'économie. C'est pourtant ce qu'a fait le gouvernement de Jupiter : réduire de 5€ les allocations logement. Cela équivaut pour moi à l'augmentation de loyer des 4 dernières années.

Cela permettra environ 140 millions d'économies. Une broutille, surtout quand on imagine qu'il aurait suffi d'embaucher quelques contrôleurs fiscaux supplémentaires pour récupérer juste une partie des 80 milliards de la fraude fiscale en France...

Ou sinon, pour les récupérer, on pouvait aussi ne RIEN faire, puisque la réforme de l'ISF va nous coûter 30 fois plus cher que ces 140 millions ! Tout ça pour garder des patrons qui n'ont plus besoin de nous...

Comprenez bien, la pauvreté pourrait contaminer les riches, alors pour les épargner, Macron nous a fait un bouclier fiscal 7 fois plus cher que celui de Sarkozy. Ça mérite bien de titiller un peu les pauvres.

Je n'aime pas trop commenter l'actualité, surtout qu'avec Macron, ce serait un travail à plein temps. Les injustices qu'il nous colle ont presque déjà le poids du bilan de Hollande. Il est rapide le con. Mais parfois, il faut que je me lâche un peu, comprenez...

À quand le retour de la peste ?

Commentaires

1. Le 18. octobre 2017, 1h23 par Mae

50 euros pour achever les pauvres

Le projet pour 2018 est de réduire de 50 euros l’aide au logement des locataires en HLM. Pour « compenser » cette baisse, les bailleurs sociaux devront diminuer d’autant le montant des loyers. Mais cette réduction de leurs revenus empêchera les bailleurs de réaliser certains travaux (d’isolation thermique notamment) et sera un frein pour la création de nouveaux logements. Les factures d’énergies des locataires les plus fragiles ne pourront que continuer d’augmenter, et pour les personnes en attente de logement, ben… elles attendront. (http://vivelapl.org/)

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