Les contre-vérités

J'ai connu un temps pas si lointain où on parlait de contre-vérités. Ce terme appartenait à la novlangue de l'époque, et désignait un propos faux, sans pour autant en imputer la responsabilité à son auteur. Aujourd'hui, ce temps a vécu, on parle ouvertement de mensonges.

On parle de mensonge quand le gouvernement trahit une de ses propres promesses. Parfois même 1 ou 2 semaine après l'avoir tenue. Un mensonge est intentionnel. Il est donc question de savoir si les politiques ont à cœur de vraiment tromper les Français.

Pour ma part, et compte tenu que les propos sont systématiquement faux, je pense que c'est délibéré. L'intention est réellement de tromper.

Étape 1 :
Faire une promesse que vous ne tiendrez pas. Cela permet de mettre dans le débat publique une idée. Que les Français se positionnent par rapport à une idée impensable auparavant.
Exemple : Le vaccin anti-COVID ne sera jamais obligatoire.

Étape 2 :
Mettre le pied dans le mensonge de façon à pouvoir s'en défendre encore un peu.
Exemple : Rendre le pass sanitaire obligatoire pour la vie sociale du pays. L'absence du vaccin fait perdre tout droit civique à quiconque n'aurait pas les moyens de payer des tests tous les 2 jours. Techniquement, le vaccin n'est pas « obligatoire ». On osera même dire que le pass « permet » d'avoir une vie sociale (mais comment faisait-on avant ?).

Étape 3 :
Ouvrir la porte de l'impunité en rendant le mensonge vraiment factuel.
Exemple : instaurer un pass vaccinal, rendant obligatoire le vaccin pour de nombreux métiers et pour toutes les sorties. Techniquement ce n'est pas le vaccin qui est obligatoire, c'est le pass vaccinal. On est clairement de mauvaise foi.

Je peux vous donner d'autres exemples de mensonges en phase 1 :
- Les données lues par le scan du pass ne seront jamais utilisées.
- Le pass sanitaire ne donnera jamais lieu à d'autres types de contrôle par la suite.
- L'autorisation pour les restaurateurs de contrôler l'identité ne se généralisera pas à d'autres cas de figures.

C'est tellement vrai que chaque fois que le gouvernement nous promet un truc, c'est le contraire qui arrive. Comme s'il nous prévenait de la connerie qu'il prépare...

Vous vous rappelez que Macron s'est fait élire sur l'argument que plus aucun pauvre ne dormirait dehors ? Pourtant, depuis, la grande pauvreté à augmenté en France (oups, l'observatoire de la pauvreté à été dissout !).

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