Consommation

Tout ce qui finit un jour où l'autre chez vous par le truchement de votre porte-monnaie se trouve aussi dans ces pages.

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28. décembre 2016

Le progrès technique : la photo

Pendant très longtemps, j'ai fait de la photo. Les débuts étaient exclusivement en argentique (donc avec des « pellicules photo »). Certains films avaient vraiment des couleurs incroyables. L'évolution des mœurs nous a ensuite apporté la vente des appareils dits « jetables ». L'idée était que l'appareil de mauvaise qualité était vendu avec la pellicule, pour un usage plus éphémère de la photo. On gardait juste un souvenir, souvent flou ou mal exposé. C'est la qualité de la pellicule qui faisait tout le boulot.

Le numérique est ensuite apparu, avec des appareils parfois très chers, et dont la qualité bien que grandissante a peiné à arriver à celle des argentiques. D'abord la définition souvent très faible, mais surtout l'écart de lumière supporté (contre jour) et la finesse des couleurs ont longtemps pêché. Aujourd'hui encore, trouver un appareil photo grand format capable de rivaliser avec la « Kodachrome 25 » tout public de 1936 demande de très gros moyens financiers. Les usages se sont convertis au numérique pas cher, avec des images de basse qualité (résolution, compression, sensibilité). De nombreux amateurs se contentent souvent des photographies prises par leur téléphone portable. C'est ce qui constituera les souvenirs des générations à venir.

80 ans après, on constate que les négatifs, les photos sur plaque en verre et parfois même les rares daguerréotypes se sont transmis de génération en génération, malgré une légère usure du temps. Mais on découvre surtout que le nouvel usage numérique de la photo rend éphémères les souvenirs familiaux. Ils sont à la merci du moindre bug, erreur de manipulation, piratage de données, panne matérielle ou perquisition. Qui, parmi les photographes amateurs, est capable d'entretenir des sauvegardes fiables de ses données sur plusieurs générations, alors qu'il change d'ordinateur tous les 4 ans ? Qui possède un appareil permettant un agrandissement au format poster de ses photos ?

Je revois la tête de cet ami, ingénieur informatique, n'ayant pas été assez méfiant, perdre plusieurs années de souvenirs pour une défaillance d'un disque dur pourtant de grande qualité. Il n'avait pas le temps de s'en occuper... et ce jour-là, on ne perd pas seulement 1 photo, on perd tout.

Parmi tous les avantages que permet le numérique, notre quotidien a aussi été envahi par ses défauts. Nos enfants ont très peu d'espoir de pouvoir montrer à leurs enfants des photos d'eux petits, et encore moins de les agrandir.

Les propriétés de la profondeur de champ, de la finesse de grain et de la pérennité dans le temps ont disparu au profit de petits capteurs moyenne qualité et d'images compressées en JPEG que l'on peut effacer « par erreur ». La photo s'est très bien intégrée dans les outils modernes. Mais elle est aussi devenue autre chose de plus fugace, de jetable.

Je regrette cette évolution qui nous amène à une consommation de masse éphémère et de mauvaise qualité. Consommez, vous réfléchirez plus tard...

23. décembre 2016

J'aime les cadeaux

En ce temps de fêtes, un billet un peu plus personnel, une fois n'est pas coutume (on verra). Pourquoi je n'aime pas les cadeaux ?

C'est vrai, enfin, quoi ! Tout le monde aime les cadeaux. Un cadeau est une surprise emballée, et tout le monde aime les surprises ! Je revois cette copine qui me demandait si j'aimais les surprises... attendant fermement une réponse positive, parce que si c'est une « bonne » surprise, on aime forcément ça.

D'une part, les cadeaux ne sont des surprises que si on ne s'attend pas à les recevoir, donc pas le 25 décembre. Ensuite, pour ce qui est des surprises, non, désolé, je hais les surprises. Par définition, il est impossible d'être certain qu'elle sera bonne, ou alors, ce n'est plus une surprise. Et les mauvaises surprises, j'ai eu ma part.

Lorsque j'allume une télé, je n'ai que des mauvaises surprises. Lorsque Pôle Emploi ou la CAF me contacte, c'est généralement une surprise pire qu'une facture, dans laquelle on s'attend à ce qu'on va trouver. Lorsque je décroche mon téléphone pour un emploi, pour un entretien, ce n'est jamais une bonne surprise. Le pire n'étant pas toujours lorsque je suis recalé.

Quand j'ouvre un cadeau, c'est pour avoir un vêtement trop grand, un aliment que je ne mange pas, une BD que j'ai déjà, un film que j'ai téléchargé la veille, un rideau de douche Simpson que je ne peux même pas accrocher chez moi ou un chargeur de téléphone avec la mauvaise prise. La pire surprise : m'emmener dans un magasin en me disant : « achète ce que tu veux ». Mettre le feu, j'ai le droit ?

L'obligation sociale de faire des cadeaux à des moments dédiés (Noël, anniversaires, invitations, mariages...) est une rente pour l'industrie, car le rythme de la vie impose qu'on sous-traite le cadeau en achetant quelque chose (on n'offre jamais du temps), rétablissant alors les différences sociales dans le protocole d'offrir. Pour celui qui reçoit, le cadeau est pratiquement devenu un dû. Et pour celui qui offre, il est donc une obligation : offrir pour ne pas faire le paria, mettre le prix juste de la valeur des gens, trouver une idée originale mais pas trop et sur commande, ce qui est bien souvent mission impossible que l'on connaisse ou non la personne.

Juste offrir un dessin, ça ne serait pas mieux ?

Je ne dis pas que je n'aime aucun cadeau. Certains cadeaux me sont précieux, car hautement symboliques. Mais ces cadeaux n'ont pas la particularité de tomber à Noël. Ils sont rares. Quelles sont les chances d'un cadeau imposé d'être une « bonne surprise » ?

Il y a cent façons de faire plaisir, mais franchement, pourquoi offrir quelque chose d'aussi peu personnel qu'un achat ?

Si vous voulez m'offrir un cadeau, je suis nécessairement impliqué. Alors voilà ma participation.

19. décembre 2016

Ma liste de cadeaux

Cette année, comme beaucoup d'autres années à Noël, j'ai fait une liste de cadeaux.

Pas que j'aie vraiment envie d'avoir des cadeaux. En fait, je déteste les cadeaux. Au début, quand je dis ça aux gens, ils s'imaginent que c'est facile à comprendre, que je suis radin, c'est simple. Mais quand j'explique avec difficulté que je n'aime pas RECEVOIR de cadeau, là, j'observe une espèce de perte de conscience abstraite chez mes interlocuteurs. Ils essaient d'abord de comprendre si on utilise bien les mêmes mots pour parler des trucs. Essayer de voir si une double négation ne foutrait pas la merde quelque part, et en fin de compte, ils me répètent : « Tu n'aimes pas RECEVOIR des cadeaux ? ».

C'est là qu'ils se disent que mon sens de l'économie n'est peut-être finalement pas en cause si je n'aime pas acheter des cadeaux. Et là, je peux aborder mon sens de l'écologie.

Il n'est pas toujours simple d'expliquer que n'ayant besoin de rien, je déteste l'idée d'être complice malgré moi de la société de consommation en recevant des cadeaux absolument débiles. On peut faire plaisir autrement qu'en dépensant de l'argent, qu'en tuant des ours blancs ou des grands singes, qu'en détruisant les dernières ressources de la planète.

Une année, j'ai tenté de ne pas faire de liste. Les cadeaux que j'ai reçus ont vraiment été dans cette veine. L'un d'eux a fini chez un pote 48h plus tard, et il est ressorti de son placard 10 ans après pour finir en brocante, neuf, chez une vieille qui voulait amuser ses petits enfants. Faites le chemin : acheteur > moi > mon pote > la vieille > petits enfants. Le cadeau ne servira (je suppose) qu'en 5ème main et après 10 ans. C'est ainsi que finissent des millions de cadeaux tous les ans sur les sites de vente en ligne. Le chiffre gonfle tous les ans, la mascarade commence à vraiment enfler. La revente de cadeaux devient une institution, l'icône de la futilité marchande.

J'ai déjà tenté de proposer une liste d'organismes à qui faire un don. Mais non, ça n'a pas mordu. Au pire, il y a l'argent, qui peut servir à changer mes pneus si besoin, même si j'ai prévu de quoi le faire. Mais ça ressemble trop à la liste des courses, et pour cause. Tant qu'on ne peut pas mettre un embrayage sous le sapin avec un beau nœud, ça ne compte pas.

Alors pour avoir au moins des trucs qui me serviront (des trucs que j'achèterais bien moi-même), je suis revenu rapidement à la liste. Je ne fais pas de cadeaux, tout le monde le sait, mais je me soumets à la liste. C'est pas simple : n'ayant pas de réels besoins (en chômeur bien rôdé que je suis), je dois m'y prendre 6 mois à l'avance, m'interdire d'acheter ce dont j'ai besoin, m'en priver pendant cette durée, et le mettre sur la liste. Et si on ne me l'offre pas, alors je peux me jeter sur l'achat en janvier, parce que je m'en passe depuis 6 mois quand même.

16. décembre 2016

Vive Noël !

Comme chaque année, cette année, je toucherai la prime de Noël du RSA, autour de 150€, et qui couvrira une partie de mes factures, comme toutes les primes de Noël de tous les pauvres. En bon trublion, je dois mettre mon grain de sel, histoire de vous donner mauvaise conscience. Car j'aime gâcher la suprême fête de la consommation.

Parce que si vous me lisez, vous n'imaginez certainement pas une seconde que Noël soit réellement une fête religieuse ? Déconnez pas, c'est important. On nous fait le coup tout le temps. Crèche à la Mairie et tout... Noël existait bien avant qu'on y mette Jésus, il a été récupéré par l'Église qui ne voulait pas passer pour arriérée à ne pas faire la fête en même temps que les païens, et maintenant, c'est totalement récupéré par l'industrie. C'est pour elle un passage obligé où il est possible de vendre beaucoup, une date clé dans les bilans. De la croissance qu'on vous dit !

Surtout maintenant que le Père Noël fait son coming out des religions : les chrétiens ne sont plus les seuls à fêter Noël, il serait dommage de passer à côté des festivités. Le marketing est puissant. Un signe d'intégration placé sous le signe de la croissance.

C'est l'occasion pour les plus pauvres de s'appauvrir encore en dépensant par habitude culturelle ou par pression sociale, et pour les plus riches de s'enrichir, parce que l'activité commerciale tourne à plein

Pour le cycliste que je suis, Noël est aussi une longue période pendant laquelle circuler en ville est dangereux. Entre les voitures stationnées malproprement « le temps de faire une petite course », et celui qui me taille un short parce qu'il est pressé avant que ça ferme... Noël n'est pas ma période préférée.

Et je ne parle même pas des animaux torturés à cette occasion : canards cirrhosés, coqs castrés obèses, fruits de mer torturés au vinaigre et gobés vivants...

Bien sûr, c'est une période dédiée aux enfants. C'est l'âge précis où on leur apprend à aimer consommer, à avoir un dû à Noël, à être des enfants rois. Tout ça, on le fait avec la bénédiction du mensonge de leurs propres parents qui leur font croire à une fable plus grosse qu'eux, même pas gênés à l'idée qu'ils apprendront la trahison par leurs camarades de classe. De quoi se plaindraient-il ? Ils ont eu des cadeaux pour gober un mensonge (ou le contraire) ! Rien d'immoral à être payé pour croire un truc... à croire un truc pour être payé non plus, d'ailleurs.

Commencez-vous seulement à entrevoir pourquoi les cadeaux de Noël sont moins bons que tous les autres cadeaux ? Parce qu'on me les impose, qu'ils n'ont aucun sens, qu'on me les fait bouffer par le mauvais côté : celui qui me rappelle bien pourquoi on me demande de travailler.

7. décembre 2016

L'avis d'une balance

On a toujours confiance dans l'autorité qui surveille les infractions à la consommation. Elle n'est pas là pour faire respecter toutes les lois, mais elle est un garde-fou utile pour éviter certains abus. Toutefois, on peut s'y attendre : la répression des fraudes ne peut pas être partout.

Il y a quelques temps de cela, après avoir fait mes courses dans la supérette d'un grand distributeur, j'ai constaté avec étonnement que mes achats pesaient(1) bien peu par rapport à mon mon ticket de caisse : mes 220 grammes de noix étaient facturées 380 grammes. 160 grammes d'écart ! Pas tout à fait le double du poids, mettant les noix à près de 15€ / kg. J'étais vigilant, car j'avais déjà constaté sur une autre caisse du même magasin un écart de 120 grammes.

Il est bon de savoir que la loi autorise(2) une marge d'erreur de maximum 4,5g à 15g en moins par rapport à la pesée (jusqu'à 1kg). J'ai fait le test sur le marché. Ils utilisent des balances qui traînent de la terre, sont rangées avec les légumes, chahutées sur la route. Et le résultat était net : 4 balances testées, avec des erreurs de 3 à 8 grammes. Même test dans un hypermarché (probablement plus contrôlé) : erreur entre 5 et 15 grammes.

Comment la balance de ma supérette, contrôlée tous les 2 ans peut-elle se dérégler à ce point ?

Mon esprit malin me pousse à imaginer que les magasins en question profitent de la fiabilité des machines pour se rapprocher au plus près de la marge d'erreur autorisées, et ainsi gratter autour de 10 grammes de malice à chaque pesée. Mais si chaque client pèse 5 articles, à la fin de l'année, ça fait environ 120 tonnes (sur 7000 clients quotidiens).

Ah oui, parce je n'ai jamais trouvé une seule balance qui m'avantageait !

Je ne sais pas depuis combien de temps ma supérette pulvérise les tolérances autorisées, mais je pense bien lui avoir offert 10 kg de marchandise au bas mot. Lorsque j'ai signalé le problème, j'ai eu pour seule réponse « on va regarder ça » (pas merci, pas excusez-nous, pas de geste commercial, rien). Sur les balances corrigées, l'une est encore de 20 grammes en surpoids.

J'aime les chouettes légumes tordus et inhabituels qu'on trouve sur le marché. Et puis c'est comme si on m'offrait 10 grammes à chaque pesée.

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(1) Les comparaisons ont été faites sur la base de ma balance qui ne se trompe que d'1 gramme en plus ou en moins par rapport à des aliments pré-pesés, achetés en magasin.

(2) D'après un document .pdf de la DGCCRF téléchargeable ici.
Infos que l'on trouve aussi ici.

4. décembre 2016

Une pub qui dérange

Une petite polémique enfle au sujet d'affichages dans les abribus, visant à inciter les rapports sexuels protégés. Les publicités s'orientent clairement sur le coup d'un soir et les rapports homosexuels. Cela réveille les ardeurs traditionalistes de tout poil.

Il est vrai qu'on vient tout juste de passer la loi sur le mariage de personnes de même sexe, les mentalités n'ont certainement pas eu le temps de s'adapter à des messages un peu directs sur des abribus aux abords des écoles.

Cela pose une question (qui n'a rien à voir avec la sexualité) : l'espace public peut-il servir à afficher n'importe quel message, pourvu qu'on donne de l'argent pour le diffuser ? C'est vrai, ça fait des années qu'on se farcit de la publicité pour l'alcool, parfois aussi le tabac (avant 1991, de façon déguisée), et aujourd'hui pour la junk food, responsable de la déferlante d'obésité en France. En période électorale, on a même droit à la propagande des fascistes.

En fait, la publicité dans les rues à ceci de particulier, tout comme l'est le bruit, que sa nuisance dépasse de loin le problème posé par la place qu'elle occupe. Tout comme le bruit dérange très loin de la source, la publicité peut poser problème aussi loin qu'on peut la voir. J'en veux pour preuve qu'il est par exemple interdit de mettre une publicité à sa fenêtre, donc chez soi, à la vue de tous.

M'a-t-on demandé mon avis avant de polluer mon espace visuel ? Cet espace appartient à tous, et je trouve qu'il faudrait au minimum une résolution démocratique avant de savoir quels sont les messages qu'on y diffuse ! Car ils ne sont pas toujours anodins.

Alors voilà, j'ai une proposition qui mettra tout le monde d'accord. Tout comme j'en ai trouvé une pour éviter les attentats à la Kalachnikov, je vous propose d'interdire les espaces publicitaires en ville. On pourra tolérer les enseignes des commerçants, naturellement, qui ne sont que signalétiques, mais on n'aura plus le droit de polluer l'espace public avec des publicités. Grenoble le fait bien, pourquoi pas les autres villes ?

On ne se posera plus la question de savoir si on a le droit d'inciter à l'achat du Roundup, de médicaments, d'usines à particules, ou de drogue. On se posera la question du partage équitable de notre espace public.

1. décembre 2016

Qu'est-ce que le Téflon® ?

On nous a vendu pendant pas mal de temps et aujourd'hui encore ce "progrès" qu'est le Téflon. Comme quoi rien n'adhère dessus et que c'est le moyen idéal de faire cuire des aliments sans graisse.

Tout d'abord, le mot « Téflon® » dénomme le PTFE (Polytétrafluoroéthylène). C'est un plastique dont la formule chimique ressemble à celle du PP (polypropylène), utilisé dans bon nombre d'emballages inoffensifs type sac plastique, au détail près que l'hydrogène y est remplacé par le fluor.

Je parle chinois ? Alors retenez que le Téflon® est une matière plastique. Vous imaginiez la poêle en métal, mais pas recouverte de plastique : comment cela peut-il aller sur le feu ? On se méfie déjà un peu plus...

L'une des principales propriétés de ce plastique est que rien ne réagit chimiquement ni n'adhère dessus (un peu comme les sacs plastiques : essayez d'en coller 2 ensemble pour voir). Même la Super Glu ne colle pas dessus. Quand la surface est parfaitement lisse, même l'huile glisse dessus. Mais voilà : c'est difficile de garder une surface aussi lisse car le Téflon® est un plastique plutôt tendre. Et les rayures des ustensiles ne pardonnent vraiment pas.

En fait, il adhère si peu que pour le faire tenir sur une poêle, on utilise un composé hautement cancérogène et dégradable (le PFOA).

Mais le point le plus critique est la température de dégradation de ces matières. Elles commencent à se dégrader à 230°C (on atteint facilement 250°C en cuisson). Si votre huile commence à s'évaporer, considérez votre poêle comme fichue.

Cerise sur le gâteau, la production puis la dégradation du PFOA est hautement polluant puisqu'il a un effet de serre très puissant et une vie 1000 fois plus longue que celle du CO2.

En résumé, le Téflon® est probablement pratique pour faire des omelettes à 70°C sans que ça n'attache. Mais s'il s'agit de cuisiner autre chose qu'un truc à l'eau (à 100°C donc), je vous conseille de la fuir. Entre les rayures et la cuisson, elle est trop fragile pour finir dans une cuisine.

Pourquoi ne pas revenir à la bonne vieille ferraille ?

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